
Photo: Dennis Swayze
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Nombre de parcelles
Tendances BBS à long terme
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Abondance moyenne (nombre d'oiseaux détectés par point d'écoute de 5 min.) et pourcentage des parcelles occupées par région Régions de conservation des oiseaux [graphique abond.]
[graphique %parcel.]
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Caractéristiques et aire de répartition La plupart des Nord-américains connaissent le Pygargue à tête blanche, ou du moins l'ont vu en images si ce n'est pas vivant. Il est facile de reconnaître les adultes, parce que la couleur blanche de leur tête et de leur queue contraste avec leur corps qui est brun foncé; les individus immatures (jusqu'à l'âge de 3 ans) sont plus difficiles à identifier et sont souvent pris pour des Aigles royaux. Le Pygargue à tête blanche niche dans l'ensemble des régions boréales, montagneuses et côtières boisées d'Amérique du Nord, et son aire de nidification s'étend vers le sud jusqu'aux environs des Grands Lacs; l'espèce recommence à occuper de plus en plus, quoique de façon discontinue, les États américains contigus, en particulier dans les régions où les cours d'eau et les grands plans d'eau sont entourés de boisés. Le Pygargue à tête blanche passe une bonne partie de l'année au Manitoba, arrivant parfois dans la province dès février et la quittant le plus souvent en novembre ou décembre. Bien que l'aire d'hivernage de l'espèce soit généralement associée à la présence d'eau libre, de plus en plus d'individus passent l'hiver dans le sud du Manitoba, où ils sont attirés par les animaux tués sur les routes, les abats provenant des porcheries et des élevages de volaille, la sauvagine blessée (à l'échelle locale) et certaines décharges en milieu rural. Bien que des individus bagués au Manitoba aient été repris au Texas et en Virginie, la majeure partie de la population du Manitoba hiverne probablement depuis le Minnesota, le Dakota du Nord et le Dakota du Sud jusqu'au Missouri vers le sud (Dunn et al., 2009).
Répartition, abondance et habitat Le Pygargue à tête blanche niche dans l'ensemble de la province, et les plus fortes densités se rencontrent dans les Plaines de la taïga boréale et la Forêt coniférienne boréale. L'espèce occupe de plus en plus le sud-ouest du Manitoba (Marmites torrentielles des Prairies) ainsi que l'extrême nord de la province. Ces expansions de l'aire de nidification sont assez récentes et ont été documentées grâce à la comparaison des résultats de l'atlas aux aires de nidification décrites dans Koes (2010) et dans The Birds of Manitoba (2003). Certaines des parcelles dans lesquelless des individus ont été observés dans un milieu convenable peuvent comprendre des individus non reproducteurs ou des individus qui se sont beaucoup éloignés des nids. Le premier cas semble particulièrement vrai sur la côte de la baie d'Hudson, où on a rarement trouvé des nids, mais où des adultes ont été observés fréquemment. Le Pygargue à tête blanche peut être décrit comme un oiseau nicheur commun au Manitoba. Les effectifs de l'espèce ont sans aucun doute augmenté considérablement, par comparaison au nombre estimé de 1 300 couples nicheurs dans la province au début du 21e siècle (The Birds of Manitoba). Des nids sont trouvés sur le bord des cours d'eau, sur les rives des lacs de dimensions variables et, parfois, très loin de l'eau. L'abondance relative la plus élevée a été mesurée aux environs du lac Winnipeg. Les nids sont habituellement aménagés dans des arbres vivants matures (des feuillus ou des conifères) et parfois dans des arbres morts. Ces structures peuvent être utilisées durant de nombreuses années, voire des décennies, parce que leurs dimensions continuent à augmenter à mesure que les individus adultes y ajoutent du matériel pour construire des nids.
Tendances, conservation et recommandations La saga entourant la diminution des populations de Pygargues à tête blanche et de leur rétablissement subséquent, après qu'il a été interdit d'utiliser le DDT et d'autres pesticides persistants et que l'espèce a été protégée en vertu de l'Endangered Species Act des États-Unis, est presque aussi bien connue que l'espèce elle-même. Les populations de Pygargues à tête blanche sont actuellement en augmentation, et leur situation ne semble aucunement préoccupante dans un avenir rapproché; cependant, un taux de mortalité élevé attribuable à des causes anthropiques constitue encore une menace pour l'espèce et doit fait l'objet d'un suivi (voir par exemple Scott et Bollinger, 2015). Il est prévu que le nombre de couples nicheurs continuera à augmenter, du moins jusqu'à ce que la capacité de support des milieux propices soit atteinte.
Citation recommandée: Koes, R. F. 2018. Pygargue à tête blanche dans Artuso, C., A. R. Couturier, K. D. De Smet, R. F. Koes, D. Lepage, J. McCracken, R. D. Mooi et P. Taylor (eds.). Atlas des oiseaux nicheurs du Manitoba, 2010-2014. Études d'Oiseaux Canada. Winnipeg, Manitoba http://www.birdatlas.mb.ca/accounts/speciesaccount.jsp?sp=BAEA&lang=fr [12 juil. 2025]
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